Né au Japon en 1990 et vit à Paris depuis 2020. Titulaire d’un master en philosophie indienne (Toyo Université, Tokyo, Japon, 2019), d’un master en arts plastiques (Paris 8, Saint-Denis, France, 2022) et du DIU ArTeC+ (EUR ArTeC, Paris, France, 2025), le travail de Yosuke Takagi interroge les relations poreuses entre dessin, écriture, image et poésie.
Ainsi, à la suite de son mémoire de master intitulé À la recherche d’une langue inachevée, sur le dessin de Henri Michaux, sa recherche, à la fois artistique et scientifique porte en ce moment sur une des écritures qui ne cesse d’attirer l’attention du monde de l’art contemporain, à savoir la prise de notes.
En tant qu’artiste-chercheur qui prépare une thèse en arts plastiques, intitulée Désapprendre, réapprendre à prendre des notes comme un art du diagramme de l’écoute, il développe une pratique artistique de la prise de notes, qu’il cherche parallèlement à théoriser non comme une activité seulement artistique, mais comme un geste relevant plus largement de la créativité humaine.